Tout commence dans le comté du Roscommon en Irlande. La musique est omniprésente, à la maison, dans les rues, bande son d’une enfance paisible en famille. Trevor achète ses premiers albums : Thriller et Back in Black d’ACDC. A 8 ans, casque sur les oreilles, le lecteur de cassettes dans les mains, les premières notes de Hells bells retentissent… Les dés étaient lancés, les jeux étaient faits.
Trevor fait ses premières armes à la batterie, c’est un ado des années 80, il navigue facilement entre Metallica et Nirvana il est aussi DJ à ses heures perdues, dans un bar de sa ville natale. C’est aussi l’époque des groupes de musique entre copains, des répétitions dans les garages des uns et des autres.
Ensuite, départ pour la ville, Galway, puis pour la capitale, Dublin, où il passe 6 ans. La musique est de plus en plus présente : toujours en tant que batteur, il enregistrera un EP avec son groupe, et ils seront à l’affiche en première partie de Aslan. Une vie à mille à l’heure, rythmée par les concerts et les enregistrements. Bande son de l’époque : Fleetwood Mac, Dandy Warhols, The Pixies, Smashing Pumpkins, Foo Fighters,
En 2011, il quitte l’Irlande direction la France, avec dans ses bagages sa batterie. Chris Rea, the Alan Parson Project, Tool et Diana Ross, Tracy Chapman l’accompagnent sur les routes françaises. En 2013, il pose ses valises (et sa batterie) en Lozère, où il joue quelques années dans un groupe local. Un jour, un peu par hasard, il se retrouve avec une guitare dans les mains. Juste pour voir, pour essayer. Comme tout ado, il avait gratté un peu, mais sans réel plaisir ni envie. A 35 ans, c’est la révélation, à partir de là, il ne lâchera plus la guitare.
Premiers accords joués, premières paroles chantées, il débute et cherche sa voix/voie avec les BeeGees, REM, Pink Floyd et quelques mythes irlandais comme The Pogues et Christy Moore.
Il débute les concerts guitare-voix en 2017, d’abord en première partie, puis rapidement il planifie ses propres dates : ainsi naît Trevor King Live. Très vite, il développe et fait évoluer sa setlist dans un registre pop/rock/folk, tout en travaillant sa voix et sa technique.
Au fil des années il s’est construit un univers feutré et intimiste qui lui est propre, en gardant toujours à cœur de proposer une setlist pointue, qui lui ressemble. Aujourd’hui sa voix gravite autour de Morrissey, Noel Gallagher, Eric Clapton ou encore Neil Young. Loin des ambiances survoltées, il propose une atmosphère propice aux mélodies et aux ballades entêtantes, où l’on se remémore souvenirs et moments de vie autour d’une reprise d’Oasis, de Tracy Chapman ou de Pink Floyd.