Petite production, grand whisky : le Small Batch 2021

Du savoir-faire et du goût !

Un whisky vieilli en ex fût de Cognac, et fini en fût de Gamay, vous en rêviez, Ninkasi l’a fait.

Un travail de longue haleine

Le Ninkasi Small Batch 2021 (ça claque comme nom !) est né de l’assemblage de deux fûts.

Notre maître distillateur Alban Perret a soigneusement sélectionné un fût de cognac, qu’il a rempli le 14 février 2017 (jour de l’amour, il n’y a pas de hasard) avec un distillat d’orge maltée, brassé et distillé dans notre distillerie de Tarare. Il faudra patienter 4 années avant de transférer le liquide doré dans deux fûts de Gamay durant 6 mois.

Pour les non connaisseurs, le Gamay c’est un très vieux cépage aux accents du sud. Il est le cépage de prédilection des grands vins rouges du Mâconnais.

Une fois les fûts réunis, le whisky est lentement réduit à 49% alc/vol. , il n’y a plus qu’à le mettre en flacon.

Quelle robe !

Un pack qui envoie du lourd !

Le Small quoi ?

Le Small Batch ! On vous explique ce terme technique pour briller lors de votre prochaine soirée entre amis.

S’il n’y a rien de réglementé dans l’appellation Small Batch, il s’agit d’un assemblage d’une petite quantité de fût, variant généralement de 2 à 20 fûts. Ce type de production est apparu aux États-Unis, puis a été largement emprunté par les Écossais, Irlandais, Japonais et last but not least, les Français.

Côté dégustation ça donne quoi ?

Lilya, notre brand ambassadrice, vous livre son commentaire de dégustation.

Couleur : un ambre profond aux reflets rubis.

Nez : chaleureux, onctueux. Les premières effluves à s’échapper du verre allient gourmandise et floralité à l’image d’un miel de fleurs. Des fruits rouges (groseille, myrtille) et à noyau (cerise amarena, prune) apparaissent ensuite. Après quelques minutes d’oxygénation, le whisky prend un penchant gourmand. On retrouve bien la patte d’Alban !

La pâte à tarte bien beurrée qui sort du four et le nougat sont sublimés par une note poudrée (cacao). Enfin, une note oxydative (noix) fait son apparition.

Bouche : riche, épicée. On a l’impression de croquer dans du gingembre déshydraté. La texture est soyeuse. L’alcool parfaitement digéré. Pain d’épices, girofle et orange confite occupent le palais.

Finale : douce, flatteuse. Du sucre candi roux tapisse le palais. Un boisé léger vient dynamiser la finale. Petit à petit de la fraîcheur (menthol, réglisse) s’installe. Du verre vide émane des effluves de confiture de coing et de caramel au beurre.